mardi 27 octobre 2015

La compassion

Luc 13v10à16
Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat. Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser. Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité. Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. Hypocrite ! lui répondit le Seigneur, Est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire ? Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ?

Pourquoi considérer l'acte de guérir comme un travail ? Les chefs religieux l'assimilent à l'activité d'un médecin; or, il était interdit d'exercer votre profession le jour du sabbat. Le chef de la synagogue n'arrive pas à dépasser la lettre de la loi pour prendre en compte la compassion dont Jésus fait preuve en guérissant cette femme.
Le Seigneur les humilie, les autres responsables et lui, en mettant le doigt sur leur inconséquence: ils s'autorisent à détacher leurs animaux et à s'en occuper, mais ils refusent de se réjouir qu'un être humain ait été libéré des chaînes de Satan.
Ceux qui n'aiment qu'eux-mêmes devraient plutôt se craindre eux-mêmes.