jeudi 10 janvier 2013

Trop tard pour Ésaü


Lorsque Esaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins d'amertume, et il dit à son père: Bénis-moi aussi, mon père! (Gen 27. 34 )

Isaac finissait de bénir Jacob, que voici Ésaü arrive à son père avec le gibier qu'il avait apprêter, mais trop tard la bénédiction avait été donné à Jacob. On nous dit qu'Ésaü poussa de grands cris remplis d'amertume et demanda la bénédiction de son père, mais il était trop tard. Ésaü n'a jamais pris au sérieux les choses spirituelles, pourtant c'est lui qui avait le droit d'aînesse et qui l'a vendu à son frère pour un plat de lentilles et maintenant il perd la bénédiction, mais ses pleurs et ses cris arrivent trop tard, il était rendu à un point de non retour; voilà pourquoi l'exortation nous est faite: « Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés; à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes; car son repentir ne put avoir aucun effet.» (Heb 12:15-17)